Au niveau de son caractère, Alan est un garçon relativement joyeux, trouvant toujours un prétexte pour faire l’idiot, et peut parfois agir de manière absurde pour une simple déconnade. Quoi que parfois il est sérieux, il s’amuse de faire des choses qui n’ont pas de sens. Autre caractéristique, Alan est imprévisible et se met souvent dans de beaux draps, pour s’en sortir plutôt bien au final. Il aime aussi pouvoir aider. Alan n’a pas assez d’égo pour se mettre en colère lorsqu’on l’atteint personnellement, en revanche si on s’approche de trop des personnes qui lui sont chères ça peut vite partir en cacahuète, et peu importe qui se trouve face à lui. Il n’aime pas la méchanceté, il est même le genre de mec à vouloir devenir pote avec ses pires ennemis, il est naïf, certes, mais c’est plus fort que lui, il aime le sentiment de camaraderie. Ses passes temps ? Oh, vagabonder par ci par là, piquer de la bouffe à la cantine ou troller le personnel de l'établissement. ... Un vrai gamin en fait. Voilà, si vous voulez vous faire une image d'Alan, pensez juste à un gosse super naïf et super joueur, car oui, Alan ne se prend pas au sérieux et il ne l'envisage pas, il s'embêterait trop. Tout est un jeu pour le roux, même le fait de se faire sermonner, il trouve toujours une occupation pour ne pas s'ennuyer.

Voilà le genre de mec qu’on ne peut pas louper. Déjà d’une, par la couleur flamboyante de ses cheveux, car Alan est roux, et il en est fier. La couleur de ses cheveux est sans doute la partie de lui qu’il préfère. Il y a quand même autre chose sous cette rousseur, car Alan ne se définit pas que comme une touffe de cheveux. Au niveau du visage, Alan a des traits assez fins, et un regard émeraude duquel se dégage une bonne partie de sa naïveté et de sa joie de vivre. De manière plus générale, ce garçon mesure 1m77 pour à peu près 60 kilos. Oui, ce mec est une allumette. Au niveau du corps, le roux est imberbe (eh oui il n’a pas cet atout de virilité), et légèrement musclé, mais pas trop. Son passé a fait qu’il a du être un peu sportif, mais pas trop, ce n’est pas Sangoku non plus. Son style vestimentaire ? Très simple. Il peut mettre des simples jeans, mais à choisir il préfère les pantalons larges avec des teints un peu kaki. Fuyant souvent les chemises, il préfère de loin les t-shirts, qui d’ailleurs mettent en valeur sa minceur, qu’ils soient moulant ou non. Sa petite particularité est la grande balafre qu’il a dans le dos, et qu’il se trimballe depuis une bonne dizaine d’années.

Bien que l’histoire est une chose qui forme une personne, Alan ne connait même pas l’origine de la sienne, il était trop jeune pour comprendre. Lorsqu’il était enfant, le roux avait une petite vie agréable, des parents parfois absents certes mais qui n’étaient pas non plus dénués d’attention pour leur petit garçon. Alan s’était même vu enseigner le violon par son père, et le piano par sa mère, et ce très tôt, ce qui fait de lui un bon musicien, malgré des lacunes évidentes. Il s’intéresse aussi à la danse. Ce qu’Alan ignorait, c’était la profession de ses parents, qui ne pouvaient évidemment pas lui dire qu’ils étaient agents secrets et engagés, à la limite du terrorisme, mais je ne décrirai pas ici leur philosophie. Sauf que quand des agents qui gênent son découverts, on les élimine. Le souci, c’est que ce « ménage » n’a pas été fait très proprement, et qu’Alan y a assisté. Il a vu ses parents se faire massacrer, ainsi que son chien, et c’est depuis ce soir que sa cicatrice dans le dos le suit dans son ombre pour lui rappeler son impuissance de cette nuit-là. Dans sa fuite de chez lui, Alan s’est simplement perdu, et avec ce qui venait de se passer il se doutait que montrer le bout de son nez pouvait lui couter la vie. Il a donc commencé à vivre sous les ponts, d’abord seul, puis il a finit par trouver d’autres clochards, avec qui il a pu passer des bons comme des mauvais moments, mais il en garde tout de même un bon souvenir malgré la difficulté de ce mode de vie. Jusqu’à ses quinze ans, Alan était un garçon relativement violent, avant de rencontrer un ancien professeur de philosophie, qui s’est vu viré à cause du quota de postes lié à la crise économique, sa femme a demandé le divorce, il a commencé à boire et c’est retrouvé dans les bas fonds de l’existence humaine. C’est cet homme qui a pu donner à Alan un sentiment de joie de vivre malgré le traumatisme de son enfance.